Printemps républicain

Printemps républicain "Non, avec l’extrême droite, on ne finasse pas, jamais !" (Printemps républicain, 2 oct. 23)

2 octobre 2023

[Les échos des initiatives proches sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

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Lire ""NON AVEC L’EXTREME-DROITE, ON NE FINASSE PAS ; JAMAIS ! ".

Le Printemps Républicain ne peut que regretter les prises de position d’Amine El Khatmi qui explique publiquement être prêt à voter Marine Le Pen en cas de duel face à Jean-Luc Mélenchon…

Amine El Khatmi a quitté le Printemps Républicain en juin, il s’exprime donc comme il l’entend, mais on ne peut qu’être surpris par une position qui est à l’opposé de ce qu’il a lui-même défendu lorsqu’il le présidait.

Pourquoi ce revirement ? A lui d’apporter ses réponses.

Quant à nous, nous nous en tenons toujours à un principe simple avec l’extrême-droite : jamais ! Jamais on ne la soutient, jamais on ne l’approuve, jamais on ne finasse. Et bien entendu, jamais on ne lui apporte son suffrage. En aucune circonstance. Il n’y a là-dessus aucun « mais », aucun « si », aucun « cependant », aucun « peut-être ».

L’extrême-droite en politique, pour tout républicain, pour tout démocrate, c’est l’Adversaire.

"Le Pen ou Mélenchon ?" C’est la question qui tue. Celle qui ne se pose pas, mais qu’on pose quand même pour rendre crédible une alternative absurde, pour amplifier le petit murmure ambiant : « au fond, pourquoi pas ? »…

Donner consistance à ce qui n’en a pas, ce n’est pas indiquer sa position en cas de duel : c’est, de la part d’un acteur politique, faire en sorte qu’il devienne possible ; c’est donc, qu’on l’admette ou non, souhaiter qu’il ait lieu. Et c’est aussi souhaiter la victoire de Marine Le Pen, étant entendu que Jean-Luc Mélenchon serait le "meilleur" adversaire pour elle.

Il n’y a donc pas à prendre position dans cette alternative improbable aujourd’hui, et qui serait funeste si elle devait réellement se présenter demain.

Nous avons exposé les dangers de la "tenaille identitaire", c’est-à-dire ces deux mâchoires de la radicalité politique qui compriment de plus en plus la vie politique des démocraties occidentales.

Nous refusons de penser ou de laisser penser qu’il s’agit d’une alternative. Mélenchon-Le Pen, ce n’est pas une alternative, c’est une commande groupée : si on choisit l’un, on choisit l’autre… Pour le dire directement : voter Marine, c’est voter Jean-Luc, et réciproquement. Les deux personnages ont partie liée. L’un pour conserver son hégémonie à gauche, alors que ce n’est pas ce qu’attendent les électeurs de gauche ; l’autre pour accéder au pouvoir, et s’y maintenir.

En résumé : voter Mélenchon, c’est voter Le Pen. Et voter Le Pen, c’est...voter Le Pen. Voilà l’équation infernale qu’il ne faut surtout pas poser.

La vocation des républicains que nous sommes n’est pas de se résigner à choisir entre la peste et le choléra. Elle est de tout faire pour repousser les alternatives absurdes, qui se mettent à exister dès lors qu’on commence à y croire. Là est le vrai courage, celui que tant de Français se désespèrent de trouver dans le paysage politique.

L’extrême droite n’a pas changé, le Printemps Républicain non plus.

Salutations républicaines,

L’équipe du Printemps Républicain"


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