Revue de presse

"Trappes, un cas d’école" (Le Point, 4 mars 21)

9 mars 2021

[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

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"[...] Les événements qui se sont déroulés à l’école Jean-Moulin à Nîmes ne lui ont pas échappé. Le directeur de l’établissement a été menacé par un parent d’élève qui, selon plusieurs témoignages, s’est adressé à lui en ces termes, dans une référence au professeur d’histoire décapité de Conflans-Sainte-Honorine : « Ce qui a été fait à Samuel Paty, ce n’est rien à côté de ce que je vais te faire. » « Cet individu a été condamné, avec le sursis, à six mois de port du bracelet électronique à domicile, réagit Lemaire. C’est dérisoire. Les enseignants sont en première ligne et doivent être accompagnés. Nous sommes aujourd’hui dans une phase intermédiaire entre temps de paix et de guerre. Contre l’islamisme, l’État doit, dans le cadre du droit, prendre des mesures fortes. »

« Peur ». L’aura du professeur Lemaire dépasse désormais les frontières des Yvelines. Enseignante dans une école d’un quartier difficile dans le Gard, loin de la banlieue parisienne et de Trappes, Florence* parle de lui comme d’un personnage héroïque. Elle aussi voudrait s’exprimer, mais déplore de devoir le faire anonymement. « Ce qu’il dénonce est une réalité vécue par beaucoup. Didier Lemaire a raison, martèle-t-elle. Les premières victimes de l’islam radical, ce sont les élèves. » Florence déplore le poids de cette chape de silence sur les enseignants, qui ne parlent pas à cause de la pression. « Depuis cet attentat, reprend-elle, les menaces envers les enseignants au nom de Samuel Paty se multiplient. Ce levier terrorisant a été utilisé par des élèves et leurs parents. Et les enseignants victimes se sentent bien seuls. Leur peur est bien réelle et elle s’installe de façon exponentielle depuis deux ans. » [...]

Jean-Michel Fourgous, ancien député LR et président de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, se dit bien peu surpris par la tournure de cette affaire. Il ne cache pas son antipathie vis-à-vis du jeune maire de Trappes. « Il se lance à corps perdu contre le professeur pour faire oublier l’annulation de son élection et son inéligibilité, lance l’élu. Ali Rabeh est communautariste par opportunisme. Il manipule la communauté musulmane à des fins électorales. Ses administrés méritent mieux. Après son élection, il a prêté le stade à des organisations pour que la communauté musulmane y célèbre la fête de l’Aïd. Si cela devait arranger ses affaires, il se déguiserait en pêcheur breton en Bretagne. » [...]"

Lire "Malaise des professeurs : Trappes, un cas d’école".



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