Comité Laïcité République - La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une

Jean-Pierre Obin, ancien Inspecteur général de l’Éducation nationale, Prix national de la Laïcité 2018.

"[...] L’appel au meurtre des enseignants français était déjà là juste après les attentats de novembre 2015. [...]

Les musulmans sont les premières victimes de l’islamisme. L’étude réalisée en 2019 de la Fondation pour l’innovation politique portant sur 40 ans d’attentats islamistes dans le monde dénombre 167 000 morts. 92,1 % sont des musulmans. [...]

[A l’école,] nous sommes en face d’une attaque de masse, qui ne concerne pas, contrairement à ce qu’on a pu dire ici ou là, quelques établissements, situés dans les ZEP, sans les quartiers populaires... Et le reste est épargné. Pas du tout [...]

"Vous est-il déjà arrivé de vous autocensurer ?" Un enseignant sur deux répond "oui" ! [...]

80 à 90 % des lycéens se disant musulmans, estiment, développent une conception strictement punitive, coercitive de la laïcité. [...]"

Samuel Mayol, directeur de l’IUT de Saint-Denis (Paris XIII), Prix national de la Laïcité 2015.

"[...] Les présidents d’université font ce qu’ils veulent. [...]

Le référent laïcité doit être nommé par l’Etat. [...]"

Fatiha Boudjahlat, enseignante et essayiste, Prix National de la Laïcité 2019.

"[...] On a un ministre qui est extrêmement convaincu sur la laïcité, mais il est seul dans son ministère. [...] Si je n’avais pas eu le soutien du ministre en personne, je ne sais pas ce qu’il me serait arrivé cette année. Le soutien n’est pas du tout venu du rectorat. Le recteur s’est fait un peu tordre le bras. [...]

Il faut lire le rapport mesquin que les inspecteurs ont fait et qu’ils ont intitulé "Rapport sur les événements". Il n’y a pas le nom de Samuel Paty. [...]"

Voir "20 ans après le 11 septembre : l’universalisme contre l’islamisme".