Marcel Gauchet, philosophe. 27 décembre 2020
[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]
"[...] La question est de redonner sa place légitime à l’expression du vœu majoritaire et de l’intérêt national, dans le respect des droits fondamentaux des personnes autant que faire se peut, sachant qu’il peut y avoir contradiction et nécessité d’arbitrer entre les deux et que cet arbitrage ne saurait être confié à des magistrats, mais à des responsables élus.
Il est devenu clair, si cela ne l’était pas au départ, que l’on ne peut pas confier le traitement de menaces stratégiques globales à un pouvoir judiciaire qui ne les voit que par le petit bout de sa lorgnette. [...]"
Lire aussi dans la Revue de presse M. Gauchet : "Les droits de l’homme ne sont pas une politique" (Le Débat, juillet-août 1980), J.-É. Schoettl : Lutter contre l’islamisme impose une révision de la Constitution et une renégociation de nos engagements internationaux (Le Figaro, 22 oct. 20) , J.-M. Sauvé : Le Conseil d’Etat "adapte" la Loi de 1905 (6 déc. 16), "Crèches de Noël et laïcité : le détricotage de la loi de 1905 continue…" (B. Bertrand, F. Braize et J. Petrilli, marianne.net , 5 déc. 16), "Le Conseil d’Etat ouvre une nouvelle brèche dans la loi de 1905" (B. Bertrand, F. Braize et J. Petrilli, marianne.net , 25 av. 16), "Laïcité : que reste-t-il de la loi de 1905 ?" (F. Braize et J. Petrilli, slate.fr , 21 nov. 13) (note du CLR).
Comité Laïcité République
Maison des associations, 54 rue Pigalle, 75009 Paris
Voir les mentions légales