Revue de presse

M. Seelig : « Ce que je reproche aux identitaristes alsaciens, c’est leur atteinte à la conception de la République » (republicain-lorrain.fr , 28 fév. 23)

Michel Seelig, membre du Conseil d’administration du Comité Laïcité République. 1er mars 2023

[Les éléments de la Revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"Quatre associations organisent le 10 mars, à l’hôtel de ville, une conférence au titre provocateur : « Le Concordat est-il un communautarisme comme les autres ? ». Trois intervenants sont prévus : Michel Seelig, l’expert du Concordat, Charles Coutel, professeur de droit émérite, Pierre Ouzoulias, sénateur PCF.

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Lire « Les gens ne savent même pas que le Concordat existe ! »

C’est une manière de mettre les pieds dans le plat des spécificités alsaco-mosellanes.
Le 10 mars, quatre associations proposent de s’interroger sur le Concordat et son héritage : EGALE, le comité laïcité République, l’UFAL et le Grand Orient de France.

Trois conférenciers sont invités : Michel Seelig, bien sûr, spécialiste, universitaire ; Charles Coutel, directeur de l’Institut du fait religieux ; Pierre Ouzoulias, sénateur PCF.
Trois experts, pour une même cause, celle de la laïcité. Et donc celle de la fin du Concordat. « Ce que je reproche aux identitaristes alsaciens, c’est leur atteinte à la conception de la République », résume Michel Seelig. En clair, le fait de considérer le droit local comme un marqueur de leur identité.
Pourtant, deux siècles après sa signature en 1801, un siècle après le retour à la France, « rien ne tient plus ». Ni dans ce Concordat, ni le droit local, que bien des élus et des « minorités » associent à tort.
« Aucun élu, de droite ou de gauche, n’a jamais rien fait » pour en finir avec cette situation, confirme Pierre Gandar, animateur de la soirée. « Pour les uns, par clientélisme, pour les uns, parce que leur définition de la laïcité est une forme véhémente du dialogue interreligieux. » Pour lui, le maintien du statu quo est une « arme politique » : « La plupart des gens ne savent même pas que le Concordat existe ! ».
« Je ne sais pas si on pourra faire bouger les choses, reconnaît Michel Seelig, mais nous tenons à apporter des arguments rationnels et scientifiques à tous ceux qui seront intéressés. »"



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