Revue de presse

"Le blasphème, une notion incompréhensible pour des contemporains détachés du sacré" (Le Monde, 20 sept. 12)

21 septembre 2012

"Tout en mettant en avant la liberté d’expression, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a d’ailleurs indiqué mercredi 19 septembre : "Si vraiment des personnes se sentent heurtées dans leurs convictions et pensent qu’il y a eu dépassement du droit - nous sommes dans un Etat de droit, cet Etat de droit doit être totalement respecté -, elles peuvent saisir les tribunaux."

En France, les tribunaux pénalisent "l’injure, l’attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse" ou l’incitation à la haine raciale ou religieuse : ils jugent donc régulièrement des affaires qui concernent la diffamation des individus. Mais la justice profane déboute quasi systématiquement les groupes religieux qui, devant les tribunaux, questionnent la liberté d’expression au nom de la défense de leur religion. "Les droits de l’homme ne protègent pas et ne doivent pas protéger des systèmes de croyance", défendent ainsi les représentants de l’Union européenne devant l’Organisation des nations unies (ONU), confrontées à ces débats depuis une quinzaine d’années.

Tous les ans depuis 1999, les 57 pays de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) s’efforcent de promouvoir devant la commission des droits de l’homme de l’ONU, le concept de "diffamation des religions", autre appellation du "délit de blasphème", surtout en vigueur dans les pays musulmans."

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