Revue de presse

"Euthanasie : comment le PS a converti son candidat" (Le Monde, 7 fév. 12)

6 février 2012

""C’est la première fois que la proposition est vraiment officielle de la part d’un candidat" en mesure de remporter la présidentielle, se réjouit Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). La formule est néanmoins prudente : "Je proposerai, écrit François Hollande dans ses "60 engagements pour la France", que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité.""

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"Euthanasie passive et active, les différences

Aide active à mourir Il s’agit d’aider un patient incurable à mourir par un geste actif (l’injection d’un produit létal), qui le conduit à s’éteindre rapidement, sans douleur, et conscient. Les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique ont fait ce choix.

Aide passive C’est le principe du "laisser mourir" appliqué par la France depuis le vote de la loi Leonetti en 2005. Il consiste à refuser l’acharnement thérapeutique sur un patient incurable et à permettre, après l’arrêt des traitements curatifs, de soulager la douleur grâce à des sédatifs jusqu’à l’arrêt cardiaque. Le patient s’éteint peu à peu, inconscient.

Suicide assisté Sans l’avoir légalisé, la Suisse tolère l’assistance au suicide, hors "motifs égoïstes". Des associations assistent les patients en leur procurant un produit létal qu’ils ingèrent."


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