Revue de presse

"Dégradation d’une cloche de Notre-Dame de Paris : les Femen relaxées" (lemonde.fr , 10 sept. 14)

11 septembre 2014

"Poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris, neuf membres du groupe féministe Femen ont été relaxées, mercredi 10 septembre, par le tribunal correctionnel de Paris, qui a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments pour leur imputer les dégradations. Le parquet a fait appel dans l’après-midi.

Le 12 février 2013, les Femen avaient fêté à leur manière le renoncement du pape Benoît XVI. Elles étaient entrées incognito dans l’édifice parmi le flot des touristes, puis avaient tombé le manteau et s’étaient juchées sur le socle de trois cloches exposées provisoirement dans la nef à l’occasion du jubilé des 850 ans de Notre-Dame de Paris.

Exhibant leurs seins, comme à chacune de leurs actions, les Femen avaient crié « Pope no more ! » (« Plus de pape ! »), en faisant tinter les cloches avec des morceaux de bois. La police avait constaté sur procès-verbal des éclats de plus de un centimètre sur le dessus de la cloche Marcel, recouvert de feuilles d’or.

Lors du procès, les Femen ont contesté être à l’origine du dommage, arguant qu’elles avaient pris soin de recouvrir leurs bâtons de feutrine. Pas suffisamment, selon l’avocat du recteur de Notre-Dame, pour qui la protection était mal attachée, si bien que la cloche a été frappée à « bâton nu ». Le parquet avait requis une amende de 1 500 euros contre chacune des neuf jeunes femmes.

Sur Facebook, les Femen se sont réjouies, avant l’appel du parquet, de l’issue de cette « mascarade qui dure depuis plus d’un an déjà aux frais du contribuable ». Avant d’ajouter, provocatrices comme à leur habitude :

« Il ne nous reste qu’un seul regret, celui de voir se finir ici cette relation si chaleureuse que nous avions nouée avec Notre-Dame depuis lors, mais nous sommes certaines que nous trouverons un moyen de nous revoir… »

Trois surveillants de la cathédrale ont quant à eux été condamnés à des amendes de 300 euros, 500 euros et 1 000 euros avec sursis pour des violences commises sur trois militantes lors de leur expulsion de l’édifice."

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